Nouveaux Ordres Convenants Eschatolégionnaires
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nouveaux Ordres Convenants Eschatolégionnaires


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 Histoire et gloire d'Antoninos XXIII

Aller en bas 
AuteurMessage
Antoninos XXIII

Antoninos XXIII


Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 23/04/2006

Histoire et gloire d'Antoninos XXIII Empty
MessageSujet: Histoire et gloire d'Antoninos XXIII   Histoire et gloire d'Antoninos XXIII Icon_minitimeLun 24 Avr 2006 - 3:22

HISTOIRE ET GLOIRE D'ANTONINOS XXIII


Chapitre premier : Mes déboires de jeunesse

J'avais 15 ans lorsque ma vie a basculé.
J'habitais alors sur la planète Kronenbourg dans le système solaire numéro 1664 de la branche Heinekken-nord de la galaxie Bockvid. La guerre faisait rage depuis plusieurs années. Les hordes barbares avaient envahi le quartier de l'astroport civil, à quelques pas de ma maison, où nous vivions moi, mes parents et mes deux grands frères. Ces derniers avaient vaillamment décidé de rejoindre la milice urbaine pour défendre la terre de nos ancêtres après la prise de la capitale, car les troupes impériales y avaient subi une lourde défaite et s'étaient repliées sur le Mont Tikhul à plusieurs dizaines de kilomètre de là.
Mégafion, car c'est ainsi que se nommait ma ville, était en passe de tomber aux mains des infidèles. Mes deux frères et mon père avaient alors rejoint le régiment de milice du charcutier, qui avait son magasin au bout de la rue, devenu promptement chef de guerre. Ils étaient la dernière défense de la ville. J'avais insisté auprès de mon géniteur pour les accompagner, mais celui-ci avait refusé et m'avait ordonné de rester à la maison pour protéger ma mère. J'obéissais. Ils étaient parti depuis quelques jours que des chasseurs vinassiens arrivèrent. Je pouvais observer l'horreur de leurs exactions depuis la fenêtre numérique de ma chambre. Ces mercenaires entraient dans chaque maison, l'une après l'autre, pour massacrer et brûler les habitants. Pris de panique, je pris mon visiophone interplanétaire XZ-21 pour appeler mon père. Mais celui-ci ne répondait pas. Je réitérais plusieurs fois l'opération sans succès. Voyant arriver à notre porte les chasseurs vinassiens, je descendis quatre par quatre les marches des escaliers pour retrouver ma mère et s'enfuir. Mais les mercenaires venaient de fracturer la porte et ont abbatu d'une rafale ma mère, devant mes yeux. Je fis demi-tour, les yeux emplis de larmes, pour m'échapper par le toit, poursuivi par les assassins de ma mère. Je n'avais plus qu'une seule option : sauter dans les caisses d'ordures pour amortir ma chute. Ce que je fis. A peine à terre, je me redressais d'un bond pour rejoindre mon père et mes frères, zig-zagant pour éviter les tirs de mes poursuivants.
Je remontait l'avenue Wilhelm à toute vitesse pour retrouver mes proches, sans vraiment savoir où ils étaient. Je le découvris très vite. Les corps sans vie de mon père et de mes deux frères, gisant au milieux des moribonds de la milice, étaient sous mes yeux, là... Tout simplement au coin de la rue, très probablement sur le point de rentrer à la maison. L'expression d'horreur sur leurs visages figés me tétanisait. Je restais là, sans bouger, pendant plusieurs secondes, psychologiquement détruit par le dernier quart d'heure que je venais de vivre. Une explosion me ramenna très vite à la réalité. La réalité de la guerre. La guerre sans pitié. Pitié que j'implorais. Pitié que j'inspirais...
Les yeux encore troublés par les sanglots incessants que je versais, un rare survivant de cette hécatombe me vit et, dans son élan de fuyard, me prit d'un bras et couru à toute vitesse se mettre à l'abri des bombardements. Submergé par mes émotions, je perdis connaissance.
Je me réveillais dans un speedfire, au côté d'un soldat tâché de sang. Le milicien m'avait transporté jusqu'à la garnison la plus proche et m'avait confié au soin des impériaux, qui rapatriaient les derniers survivants de Mégafion, tombée aux mains des barbares. Le sergent m'aprit que mon sauveur était reparti pour essayer de retrouver sa famille, malgré les conseils des soldats. Ce jour là a changer ma vie...

Chapitre second : L'ombre grandissante

Les cinq années suivantes, je les ai passé auprès de Jiun Taoh, un sénateur de la Confédération impériale de la planète Kaskapointe qui m'avait adopté après avoir entendu mon histoire. Il m'enseigna tout ce qu'il savait : les sciences, les nouvelles technologies, les stratégies commerciales, la politique, l'art oratoire... De bien des domaines je montrais une excellente maîtrise, ce qui me valu une place dans l'administration centrale kaskienne, au poste de gérant des ravitaillements alcooliques des troupes impériales, rattaché à la Chancellerie de Bière. J'exprimais un dégoût face à la guerre et aux combats qui ont ravagés plus d'un monde et le mien, qui m'ont arrachés à ceux que j'aime, ceux que j'aimais... Néanmoins, j'accordais beaucoup d'attention vis-à-vis des soldats qui se battaient pour protéger leurs familles. J'affichais un grand zèle à améliorer leurs conditions de vie, ce qui m'a très vite attiré les sympathies des guerriers impériaux et de leurs chefs, en particulier les Généraux Hasdrubal et Amilcar.
Kaskapointe était dirigée par le Premier sénateur Théodore Ben Youssef ibn Mao, un homme issu de la haute noblesse whiskienne, une planète proche du Maëlestrom du Tigre, le portail warp utilisé par les assassins de la Grande Ennemie. Il faisait preuve d'une grande habilité oratoire et d'une démagogie très persuasive et se préoccupait beaucoup de sa réputation auprès du peuple, qui l'aimait et le vénérait. Pour moi ce n'était qu'un populiste opportuniste. Mais à cette époque, peu de gens se souciaient de mes opinions.
Je passais près d'un an à mes tâches administratives et bienfaitrices, prenant du galon grâce au soutient des mes amis Hasdrubal et Amilcar, qui bénéficiaient d'une certaine influence auprès des membres de la Haute Chambre de la Commision kaskienne. Je me retrouvait donc Chancelier de Bière en l'année 47 115 de l'ère Mitage. Ma réputation sans cesse grandissante auprès des militaires commença à s'étendre à la sphère civile. Ainsi, la bourgeoisie inférieure m'apporta son soutient lors des élections magistratives de thermidor de cette même année. Je fus élu dans le secteur de l'Agora sud et mes responsabilités se trouvaient élargies.
Une nuit, alors que j'avais un petit peu trop abusé de mes ressources ministèrielles (à savoir la bière), l'Archange Apoficius m'apparu. Il était venu me délivrer un message de la part de l'Empereur lui-même. Il voulait que je karcherisse (sic !) la vermine de ce monde, qui répendait la fausse foi dans les rues et les allées de cette terre. Pourquoi moi ? Alors que je n'étais qu'un simple fonctionnaire, qui n'appartenais à aucun Ordre ni à aucune Confrérie impériale ? Pourquoi choisir un trouffion dans mon genre pour mener un quête qui ne me sembler pas à ma porté ? Je n'ai pas trouvé de réponse à cette question. Je me recouchais, sans trop savoir que faire, ni à quelle vermine il faisait allusion. La nuit porte conseil.
Dans les jours qui suivirent, je me suis rendu compte qu'effectivement, une ombre malsaine rôdait dans les rues. Ou plutôt dans l'administration. Car par inadvertance, je découvris que Théodore Ben Youssef ibn Mao établissait régulièrement le contact avec les assassins de la Grande Ennemie. Il projettait de livrer Kaskapointe aux troupes noires et de convertir par dragonnades tous les habitants de cette planète à la fausse foi. Apparemment, il s'était laissé corrompre par la Grande Traîtresse, par avidité ou par cupidité, que sais-je, mais il me fallais réagir au plus vite. Je décidais d'en réferer à la Haute Chambre, mais celle était de mèche avec le Premier Sénateur. Les magistrats appelèrent la Garde pour m'emprisonner en attendant mon exécution pour haute trahison. Les soldats m'emmenèrent à contre-coeur, déchirés entre leur amour pour leur bienfaiteur et l'obéissance hiérachique.
Je me retouvait ainsi en geôle, bien loin de réaliser les désirs de l'Empereur. Heureusement, tout espoir n'était pas perdu, car ma célébrité et mon réseau d'amitié réussirent à me tirer de ce mauvais pas. En effet, apprenant ma situation, Hasdrubal et Amilcar vinrent me voir. Je leur révélais alors le plan machiavélique du Premier Sénateur. Il me firent confiance, plus qu'à un homme politique en qui il n'avait jamais cru et, contre les ordres de la Haute Chambre, me firent sortir de prison.
Nous nous réfugiâmes dans la forteresse d'Izaberthe, ou les garnisons de mes amis résidaient. Je mis en place un gigantesque réseau de propagande pour avertir la population des méfaits de leur dirigeant et préparais nos fidèles troupes à marcher sur la capitale. Un partie de l'armée était restée du côté de Théodore Ben Youssef ibn Mao, qui usait de tous ses dons pour manipuler les soldats et le peuple, qui commançait à avoir des doutes sur sa sincérité, tant les preuves que mes services de propagande mettait en avant étaient évidentes. La guerre civile débuta.

Chapitre troisième : La Guerre des Magistrats et la chute de Théodore Ben Youssef ibn Mao

Pendant plusieurs mois, la planète ne connu aucun répit. Des milliards de personnes sont mortes, dix-sept millions de nos valeureux combattants restés fidèles à l'Empereur et à leurs chefs furent tués, des centaines de milliers de bâtiments de combats ont été détruits, les villes entières ne devinrent que ruines et désolation, la bibliothèque impériale brûla et le caniche d'Amilcar mourût d'une intoxication alimentaire...
Malgré ce carnage, mes troupes prirent la capitale un matin de Pluviôse, le 17. A la tête d'un régiment et accompagné de mes deux Généraux et amis, je pénétrais dans le Grand Palais, résidence fonctionnelle du Premier Sénateur, qui s'y terrait depuis quelques jours. J'entrais alors dans un fracas dans la salle de la Haute Chambre, ou se tenait debout, tous seul, Théodore Ben Youssef ibn Mao, abandonné par ses pairs, chef d'une planète ensanglanté par ses desseins. Il était maintenant entre mes mains, sans défense et résigné. La Guerre des Magistrats, qui avait durée treize mois et avait coûté la vie à bon nombre d'innocents, prennait fin à cette instant. J'ordonnais de le conduire en prison, là où il m'avait lui-même envoyé un an auparavant.
Plus tard, dans sa cellule, je le questionnais sur les motifs de ses projets d'asservissement de la planète. Après quelques verres et quelques détours, il me révéla qu'il était bien un adorateur de la Grande Traîtresse et que sa mission était, en tant que Préparateur des Invasions, d'organiser la perte de mondes entiers qui abritaient les serviteurs de l'Empereur. Il me révéla aussi qu'il avait planifié l'attaque de Kronenbourg, ma planète d'origine, par les hordes vinassiennes qui étaient au service de la fausse foi. Cette annonce m'emplit le coeur de colère, car il venait de s'avouer l'assassin de mes parents et de mes deux frères. Dans un excès d'ire noire, je bradit mon calibre 31,428x+AB² et l'abattis d'un tir de plasma dans la tronche. Je passais la suite du temps à reconstruire la planète et à chercher un nouveau but à ma vie, tourmenté par les souvenirs de ma jeunesse.

Epilogue : L'Empereur, le tyran et l'Eschatolégion

Les élections organisées en Ventôse mirent au pouvoir Artaxerxès, un natif qui n'arriva pas à redresser la situation économique catastrophique et qui ne réussit qu'à agraver la crise politique qui s'était emparée de la capitale depuis quelques mois. La population était las des chamailleries politiciennes d'après-guerre et aspirait à la paix sociale.
De mon côté, j'avais développé l'ardent désir d'empêcher les atrocités de mon passé de se répéter, sur cette planète ou une autre. Je ne voulais plus que d'immondes créatures ou que des hommes corrompus souillent d'humbles familles et ternissent la gloire de l'Empereur. L'Empereur qui m'avait donné la force de combattre l'expansion du Mal et m'avait donné une juste raison de vivre et de survivre à la décadence de notre temps. Le communisme...? Non !! L'hérésie !!! Cette plait qui nous tirailles (le palais des autres jours, d'hier et demain...) et corrompt le coeur de nos fidèles. Cette même hérésie qui a conduit l'infâme politicien véreux à préparer la destruction de nos mondes. Je décidais alors de me mettre au service de l'Empereur et de lui vouer toute mon humble et pitoyable existence, de consacrer tous mes efforts et tous mes dons à accroître sa magnificence et repousser les hérétiques, de conduir ses fidèles combattants à glorifier Son Nom.
Prennant conseil auprès de mes Généraux, je décidais de renverser le piètre politicien en place et d'instaurer un régime tyrannique au nom de l'Empereur. La populace accueilla cet évènement avec enthousiasme, sachant que je m'évertuerai à rétablir l'ordre et à remettre l'économie sur les rails. L'armée et le peuple étant désormais entièrement à ma cause, je me vis décerner le nom d'Antoninos XXIII, en référence au premier roi de la dynastie des Bourrés. Je devins ainsi, à 21 ans, le plus jeune tyran du système solaire.
Bien que mes intentions étaient louables, je ne trouvais toujours pas d'organisation intergalactique qui partagerait mes convictions et ma foi. Jusqu'au jours où je croisais, lors d'une conférence sur la prédication, mon ancien camarade de l'Université impériale, le sus-nommé Antiochos III. Nous partagions les mêmes cours magistraux d'impératoriologie et les mêmes travaux dirigés de tortures des hérétiques. Il m'aprit qu'il avait fondé une confrérie guerrière sur les ordres de l'Empereur et qu'il serait honnoré de m'accueillir. C'est ainsi que je rejoignis les rang de l'Eschatolégion, digne Ordre propagateur de la Parole du Très Saint, Notre Père et Notre Guide à tous.
Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire et gloire d'Antoninos XXIII
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'etonante histoire du hierophante Linsen

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nouveaux Ordres Convenants Eschatolégionnaires :: Service Central des Renseignements :: Fichiers Centraux de l'Administration Impériales-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser